Celui-ci éprouve un mieux pendant quelques mois mais sa santé se dégrade à nouveau fortement au milieu de l'année 1820. ANTOMMARCHI fait alors preuve de légèreté et d'une certaine inconscience à l'égard des ménagements dus à son illustre patient. Il se contente d'une visite journalière et est souvent absent lorsqu'on le demande.
Il s'attire ainsi, par son attitude, l'hostilité déclarée de NAPOLEON qui semble aussi jaloux de ses très bonnes relations avec la belle épouse du Général BERTRAND, la Comtesse FANNY, qui peuple les derniers fantasmes érotiques de l'Empereur tout en s'étant fermement refusée à lui et qui se tient depuis quelques mois prudemment à l'écart des entreprises éventuelles du malade de Longwood House. Devant l'aggravation de la situation à la mi-mars il est assisté, avec l'accord de NAPOLEON, par son confrère anglais le Docteur ARNOTT. Les deux médecins diagnostiquent tardivement une maladie gastrique mais sont impuissants devant son évolution fatale. NAPOLEON dans son testament « oublie » ANTONMARCHI.
Au lendemain du décès, ANTOMMARCHI peut faire la preuve de son véritable savoir faire professionnel en réalisant parfaitement l'autopsie du corps de l'Empereur et en en rédigeant un compte rendu très précis. Il contribue ensuite à la prise du fameux « masque mortuaire » de NAPOLEON dont il tirera profit. Après son retour de Sainte-Hélène ANTOMMARCHI cherchera à rencontrer les membres de la famille impériale et à toucher un legs qu'il prétendra lui avoir été attribué dans un codicille verbal du testament de NAPOLEON. En 1825 il publie « LES DERNIERS MOMENTS DE NAPOLEON A SAINTE-HELENE ». Jusqu'en 1834 il exerce à Paris et fréquente les milieux libéraux et bonapartistes. Attiré par le Nouveau Monde il embarque pour la Louisiane, se rend au Mexique, reçu partout avec faste, et décide de s'installer à Cuba ou il décède du choléra en janvier 1838. Ses mémoires de SAINTE-HELENE sont très bien documentés sur le plan médical et sont importants sur la vie à Sainte-Hélène. Il contiennent des entretiens et des confidences que lui auraient accordé l'Empereur qu'il voyait dans son intimité.Rappelons qu'ANTOMMARCHI natif du Cap Corse parlait la même langue maternelle que NAPOLEON à savoir l'italien. Cela eut son importance dans les derniers mois de vie de l'Empereur». LE PRIX EST POUR LES 2 VOLUMES, en BON ETAT. POSSIBILITE DE REGLEMENT EN PLUSIEURS FOIS SANS FRAIS : ME CONSULTER SI L'ETAT NE CONVIENT PAS, JE REPRENDS LES LIVRES. J'ai en vente d'autres ouvrages sur NAPOLEON.
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