Cherchons à faire revivre des impressions que nous ne devons qu'à notre ancienne position; sortons des récits falsifiés par la mauvaise foi ou rapetissés par des amours-propres subalternes; que NAPOLEON seul domine dans notre composition, comme il dominait dans la sphère qui se mouvait autour de lui; suivons le cette année 1813 dans ses voyages, dans ses conseils, dans ses camps, et même sur les champs de bataille à Lützen, à Bautzen, à Dresde, à Leipzig, à Hanau; écoutons le penser tout haut, essayons de dire comme il discute, comme il commande, comme il négocie et comme il combat; reportons nous aux temps, recherchons les circonstances principales qui ont agi sur lui, et sur lesquelles il a réagi à son tour; qu'il en soit environné. Retrouvons, s'il se peut, la couleur locale et le mot du moment. Nous rétablirons ainsi les faits dans leur ordre et dans leurs justes proportions. Des documents précieux seront mis à leur place et qu'ils reflètent sur les pages environnantes toute la clarté qu'ils en recevront.
Nous n'aurons que trop de batailles à raconter; préservons nos récits du jargon stratégique. Trop de gens ont abusé de cette langue métaphysique de la guerre, pour trancher du général en chef, juger d'après l'évènement, et mettre d'heureux hasards au rang des combinaisons du génie. Déjà la mémoire de NAPOLEON se dégage des dénigrassions qui, dans le premier moment, sont le complément inévitable d'une grande infortune : la voix des passions s'élève d'abord par-dessus toutes les autres; les petits esprits murmurent le plus longtemps qu'ils peuvent, pour se venger d'une supériorité sous laquelle il leur a fallu se courber mais les haines peu généreuses s'épuisent par leurs efforts. Quant aux véritables adversaires de NAPOLEON, ceux qui l'ont combattu les armes à la main, ils ne dissimulent plus aujourd'hui qu'ils ne peuvent vivre dans l'histoire qu'avec lui, que par lui; aussi sont-ils les premiers à rendre à son ombre les grandes dimensions sous lesquelles elle doit apparaître à la postérité. L'Europe ne veut plus qu'on parle avec insulte de celui qu'elle a appelé si longtemps l'EMPEREUR; elle veut qu'on raconte: elle écoute, elle se souvient, elle juge! » BARON FAIN, ancien Secrétaire du Cabinet de l'Empereur NAPOLEON.CETTE HISTOIRE DE L'ANNEE 1813, PUBLIEE EN 1824, TEMOIGNAGE DE PREMIERE MAIN D'UN VERITABLE COLLABORATEUR INTIME DE L'EMPEREUR, JOUISSANT DE SA CONFIANCE LA PLUS TOTALE, EST D'UNE IMPORTANCE CONSIDERABLE ET TENUE PAR TOUS LES HISTORIENS COMME UNE DES MEILLEURES SOURCES HISTORIQUES SUR LA CAMPAGNE D'ALLEMAGNE EN 1813. CET OUVRAGE EST ACCOMPAGNE D'ABONDANTES PIECES JUSTIFICATIVES DU PLUS HAUT INTERET DOCUMENTAIRE PAR LEUR SINCERITE, LEUR IMPARTIALITE ET LA CONNAISSANCE INTIME DES EVENEMENTS ET DU COMPORTEMENT DE NAPOLEON DURANT L'ANNEE 1813.
L'HISTOIRE DE LA CAMPAGNE D'ALLEMAGNE DE 1813 RARE EDITION EDITION DE 1824 PARUE EN BELGIQUE A BRUXELLES (PLUS RARE que l'Edition Originale francaise parue la meme annee) OU RESIDAIENT DE NOMBREUX FRANCAIS PARTISANS DE L'EMPEREUR EXILES PAR LE REGIME DE LA RESTAURATION DEPUIS 1815. RELIURE DOS CUIR DEMI-VEAU D'EPOQUE. TRACES D'USURE ET DE FROTTEMENT SUR LA RELIURE (voir scan), ROUSSEURS sur premieres et dernieres pages et sur les cartes, autrement BON ETAT.
LE PRIX EST POUR LES 2 VOLUMES POSSIBILITE DE REGLEMENT EN PLUSIEURS FOIS SANS FRAIS : ME CONSULTER SI L'ETAT NE CONVIENT PAS, JE REPRENDS LE LIVRE. Je mets en vente quelques ouvrages sur NAPOLEON. Pour les trouver facilement, tapez C1 NAPOLEON dans le moteur de recherche de ce site. Cet item est dans la catégorie "Livres, BD, revues\Livres anciens, de collection".
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