ILLUSTRES DE 2 PORTAITS H-T Sous le Premier Empire les Français ont mené dans la péninsule ibérique un combat sans merci contre les Espagnols et les Portugais que soutenaient les Anglais. Le désastre subi par sa marine à Trafalgar lui ôtant tout espoir d'envahir l'Angleterre, NAPOLEON décida de la frapper en ruinant son commerce par le Blocus continental qui, étendu à l'ensemble de l'Europe, finirait par la ruiner. La mise en ouvre de cet embargo impliquait une occupation du Portugal, qui était inféodé à Londres, en y envoyant une armée dont les lignes et les communications devraient êtres assurées à travers une Espagne dirigée par le fluctuant GODOY et jusqu'ici alliée plus ou moins contrainte de la France Consulaire puis Impériale.
Profitant de la décrépitude de la Monarchie Espagnole, l'Empereur crut pouvoir confisquer aisément la Couronne des BOURBONS de Madrid pour la remettre à son frère JOSEPH. En exacerbant les sentiments nationalistes et xénophobes d'une population solidement encadrée par un clergé aux pratiques quasi-médiévales, ce coup de force déclancha un mouvement de résistance d'une vigueur inattendue.Venu laver la honte de la capitulation d'une de ses armées en rase campagne à Baylen, dispersant les Espagnols et chassant les Anglais venus en renfort, NAPOLEON réussit en trois mois, à redresser la situation militaire. Préoccupé par les tensions avec l'Autriche il dut toutefois quitter prématurément l'Espagne en janvier 1809, pour n'y plus revenir, convaincu à tort d'avoir réglé l'essentiel des problèmes. De 1809 à 1811, après s'être déployées sur l'ensemble de la péninsule, à l'exception de Cadiz qui ne fut jamais occupé, les Maréchaux et Généraux Français, divisés entre eux par des jalousies personnelles et sans coordination opérationnelle véritable, purent contenir les offensives répétées de corps expéditionnaires anglais débarqués au Portugal, sans toutefois arriver à se maintenir durablement dans ce pays à la suite des échecs de JUNOT puis de MASSENA.
En Espagne les Français réussirent à contrer tout retour en force des armées régulières espagnoles dans une série de batailles, de combats en rase campagne ou de sièges en règle de ville fortifiées, dont la plupart tournaient au massacre des troupes et des civils espagnols pris indistinctement dans les pièges de cette « guerre populaire ». Harcelés par les bandes de guérilla les troupes françaises eurent cependant de plus en plus de mal à assurer la sécurité de leurs lignes de communication, et l'administration du Roi JOSEPH -dont la tâche était singulièrement compliquée à la fois par l'hostilité de la majorité des espagnols et par l'espèce d'anarchie que faisait régner les différents chefs militaires qui tous se prévalaient des ordres de NAPOLEON pour ne pas obéir à son frère- n'arriva jamais à s'implanter, malgré des efforts méritoires et la présence de partisans espagnols des idées nouvelles « les afrancesados », de manière durable sur le territoire. Au début de 1812, Portugais et Espagnols acceptèrent de servir sous le commandement militaire des Anglais dont le chef WELLINGTON put passer à l'offensive. Opérant avec circonspection il finit, avec des fortunes diverses, par repousser jusqu'en France les armées impériales de plus en plus affaiblies par les pertes de cette guerre d'usure et par les prélèvements incessants d'effectifs destinés à combler les vides de la Grande Armée après la catastrophe de Russie.
En juin 1813 la défaite de Vitoria marquait la fin du règne de JOSEPH et de la présence française dans la péninsule. Après avoir mené une retraite exemplaire dans le sud-ouest SOULT déposaient les armes une semaine après l'abdication de l'Empereur. Ce ne sont donc pas les guérilleros mais les unités régulières anglaises, portugaises et espagnoles qui ont fini par battre une armée impériale exsangue en hommes et en moyens logistiques. Confrontés à une xénophobie et à des atrocités qui les accablaient, les Français et NAPOLEON singulièrement, n'ont pas compris que les Espagnols dans leur immense majorité, rejetaient, avec la même détermination et la même haine, l'occupation militaire étrangère et le régime politique et social qu'on voulait leur imposer.Bien que son impact sur les affaires françaises en Europe centrale et de l'Est, là ou se jouait le sort de l'Empire, soit resté modéré jusqu'en 1813, cette guerre d'Espagne- toute d'usure humaine et psychologique- a, de son propre aveu, précipité la ruine de NAPOLEON. L' ETUDE DE REFERENCE SUR NAPOLEON ET L'ESPAGNE ET LA GUERRE D'ESPAGNE DE TOUTE RARETE. LE PRIX EST POUR LES 3 VOLUMES.
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