Collection complète des

Ferdinand Brunetière Manuscrit autogr complet de L'Art et la Morale (1898)

Ferdinand Brunetière Manuscrit autogr complet de L'Art et la Morale (1898)
Ferdinand Brunetière Manuscrit autogr complet de L'Art et la Morale (1898)
Ferdinand Brunetière Manuscrit autogr complet de L'Art et la Morale (1898)
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Ferdinand Brunetière Manuscrit autogr complet de L'Art et la Morale (1898)

Ferdinand Brunetière Manuscrit autogr complet de L'Art et la Morale (1898)

63 pages (numérotées de 1 à 62 à la main avec une 4 bis) puis une page de notes non numérotée puis 6 pages d'un ajout pour remplacer " les pages 7 à 8 du placard IV 1 et 2 du placard V" puis 45 pages (chiffrées à la main de 2 à 45) des notes qui se trouveront en bas de page dans la version imprimée (la page N°1 étant celle qui se trouve non numérotée avant les 6 pages d'ajout) soit, en tout, 115 pages. Date à la fin de la page 62 : le 18 janvier 1898 qui doit correspondre à la date où la conférence pour laquelle le manuscrit a été rédigé a été donné. Le manuscrit présent doit être la version utilisée pour l'impression (nombreuses notes ou accolades au crayon bleu épais souvent utilisé pour les instructions de mise en page au typographe ou imprimeur). Le manuscrit est écrit sur le recto des feuillets hormis la page 62, sur le verso.

Reliure demi-veau, dos à cinq faux nerfs, titre et auteur en lettres dorées, millésime en queue de dos. 115 pages sur papier à lignes, elles sont rédigées à l'encre noire. Les indications pour l'impression et la mise en page sont au crayon gras bleu. Très bon état : reliure un peu défraîchie, coins légèrement émoussés, coiffes et dos frottés mais rien de rédhibitoire. Intérieur : des salissures, des traces de doigt.

Rien de plus normal pour un document, brouillon de travail. Ce texte était à l'origine une conférence qui a eu lieu en janvier 1898 et qui fut, par la suite, l'objet d'une publication " L'art et la morale " dans les " Discours de combat " (Première série: La renaissance de l'idéalisme l'art et la morale l'idée de patrie les ennemis de l'âme française la nation et l'armée le génie latin le besoin de croire Nouvelle série: les raisons actuelles de croire l'idée de solidarité l'action catholique l'oeuvre de Calvin les motifs d'Esperre l'eouvre critique de Taine le progrès religieux). Ferdinand Brunetière privilégia deux formes d'intervention : les conférences publiques et les articles de fond publiés dans la.

La fonction des premières, qui formèrent la matière des trois séries des. Était essentiellement d'investir l'espace public, et transforma de fait l'intellectuel en commis voyageur de la défense catholique. Tous les témoins s'accordent pour reconnaître à Brunetière des qualités d'orateur exceptionnelles, et lui-même n'était pas sans en connaître la force.

À l'occasion de sept conférences prononcées entre 1896 et 1900 et consacrées à la renaissance de l'idéalisme, à l'art et la morale, à l'idée de patrie, à la nation et l'armée, aux ennemis de l'âme française, au génie latin et au besoin de croire, l'auteur fait comprendre ce que sont la grandeur, la beauté et la spécificité du génie français. En nous enracinant dans ce que la France a produit de meilleur, il nous conduit à méditer sur ce qui fait sa singularité et définit sa place dans l'histoire et dans le monde. Il nous donne des clés pour comprendre le présent et préparer l'avenir. Un siècle après sa mort, les leçons de ce grand esprit français, maître de conférences à l'École normale supérieure, professeur à la Sorbonne et membre de l'Académie française, maître à penser de Péguy et de Bergson, n'ont rien perdu de leur saveur ni de leur pertinence. Mirbeau Plus tard, je fus un peu étonné, en lisant les ouvres de M.

Brunetière, ces ouvres dont j'avais fait une si complète capilotade, d'y trouver avec des choses parfois rebutantes, d'admirables pages qui sont parmi les plus fortes de ce temps. Historien de la littérature et critique français, Ferdinand Brunetière poursuit une brillante carrière universitaire en enseignant d'abord à l'École normale supérieure, puis à la Sorbonne à partir de 1886. Dans le même temps, il collabore à. La Revue des Deux Mondes.

Dont il devient directeur en 1893. Il critique sans aucune complaisance ses contemporains et, en 1883, dans. Il condamne l'entreprise de Zola et son « matérialisme scientifique », ainsi que ce qu'il appelle son mépris des valeurs morales et du Beau.

Selon les convictions de Brunetière, on ne peut dissocier l'art et la morale. Aussi juge-t-il avec beaucoup de sévérité Baudelaire et tous ses successeurs du Parnasse, qui se réclament de la gratuité de l'art. Historien de la littérature, il manifeste le même dogmatisme ; il trouve dans le principe de l'évolution la méthode rigoureuse d'une critique systématique.

Séduit par les théories de Darwin, il considère les. Comme des espèces vivantes soumises aux actions de la vie. Créant ainsi l'histoire des genres, il écrit successivement. L'Évolution de la critique.

(1890), où il met au point son instrument dans l'étude de la critique elle-même. Les Époques du théâtre français. Très attaché à l'idéal classique, il veut remettre à l'honneur le. Il y trouve la force morale et la vérité humaine dont il regrette l'absence chez les écrivains contemporains. Les aspirations spirituelles de Brunetière, jointes à un positivisme sans faille, rendent parfois ses jugements discutables.

Très bon orateur, il retrouve dans son style l'ampleur et la fermeté de la période classique. Sa pensée et son style fortement architecturés fondent ses. Manuel de l'histoire de la littérature française. Siècle pour ne pas se sentir attiré par le catholicisme ; dans cet attrait, les considérations sociales et politiques l'emportaient d'ailleurs, fort classiquement, sur le sens du mystère ou l'appel de la mystique. Sa conversion, tardivement parachevée, lui inspira.

Sur les chemins de la croyance.


Ferdinand Brunetière Manuscrit autogr complet de L'Art et la Morale (1898)